Au secours
Nous vous invitons à visionner ce reportage d’ARTE. Une surprise qui nous met face à la sidération des consommateurs et aux contre-arguments de la fast fashion et du luxe. Et oui, s’achève désormais le temps des collections deux fois dans l’année. La mode de masse d’aujourd’hui modifie ses rayons chaque semaine.
A plusieurs reprises depuis deux décennies, la marque H&M s’affiche en flagrant délit de gaspillage sur les réseaux sociaux. Et bien sûr, à chaque fois, elle fait son mea culpa et ajuste ses pratiques. Comment ? Aisément. Avec une collection en coton bio par ci, de la reprise de vêtements d’occasion contre bon d’achat par là. Dernièrement, elle a plaidé la « conversion énergétique » pour justifier l’incération de ses invendus. Il fallait oser.
Agir
Le 4 février dernier, plus d’une vingtaine d’associations, réseaux et entreprises acteurs de l’économie circulaire ont adressé une lettre ouverte au Premier ministre pour lui demander de revoir à la hausse les ambitions du gouvernement sur l’économie circulaire. Ils demandent notamment l’interdiction de la destruction des invendus par les retailers. Or la loi Economie circulaire n’est toujours pas votée à ce jour.
Interpeller donc, mais sans omettre de regarder en face nos propres contradictions : nous ne pouvons exiger cette exemplarité des marques que si nous changeons notre fréquence et notre mode de consommation.
Voir l’enquête d’ARTE – « Vêtements : halte au gaspillage ! »