Vintage et caetera … Cette semaine, on aimerait vous raconter une rencontre. Une de celles qu’on fait quand on flâne dans les bric-à-brac Emmaüs. On vient avec un objectif bien précis, et on repart avec autre chose sous le bras, le cœur plein.

Cette rencontre, c’est celle entre Amandine et Ulrich.

Elle, jeune maman, chineuse solidaire invétérée, qui a lancé l’an dernier son blog mode et sa petite friperie en ligne, Vintage & cætera, pour rebondir suite à un licenciement économique chez un acteur du prêt à porter.

Lui, compagnon, jeune papa également, qui développe la vente en ligne à la communauté Emmaüs Liberté, sur le site d’Ivry.

 

Le 27 mars dernier, Amandine est venue donner un coup de main à Ulrich en lui proposant une sélection d’articles mode Vintage tendance.

Au début, c’était très clair : Amandine venait pour composer un look : un haut, un bas, une veste, des chaussures, quelques accessoires, emballé, c’est pesé. Et puis finalement, coup de cœur sur coup de cœur, qui la petite robe mi-saison sous la pile de vêtements au tri, qui la dizaine de petits cintres en bois rétro repérés en fouillant dans les cartons, finissent par se retrouver dans la sélection.

Hop, coup de foudre pour une énorme lithographie de paquebot planquée au fond de l’atelier de tri .. tiens, pourquoi ne pas mettre un peu de déco aussi ! Ulrich s’étonne parfois des choix de pièces « que sa grand-mère pourrait porter », mais comme dirait l’autre et Amandine le sait : « la mode se démode, le style, jamais ! »

 

Prochaine étape, le shooting et là, c’est le domaine d’Ulrich ! Dans son studio situé dans l’ancien atelier de tri textile, Ulrich éclaire son fond blanc, place les produits, les éclaire et -clic-, les shoote sous toutes les coutures.

Amandine vient en support à Ulrich pour composer la collection : harmoniser les descriptions, mettre tous les mots techniques et tendance nécessaires à bien référencer les annonces, définir les prix, et puis donner de jolis petits noms désuets aux différentes pièces chinées pour donner envie de s’y attacher : Soledad, Claudine, Simone, Gisèle, Dina, …

Une trentaine de pièces, ce n’est pas grand chose, mais toutes les tâches mises bout à bout, cela représente bien une journée de travail pour tous les deux. La vente en ligne à Emmaüs, ce n’est pas encore rentable, mais c’est certainement un nouveau terrain de rencontre, d’autonomie et d’épanouissement.

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Digital ou non, le mantra emmaüssien n’a pas changé …

 

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