Depuis notre lancement, la presse nous a beaucoup comparés à une sorte de « bon coin » d’Emmaüs. Promesse parlante pour tout un chacun : vous trouverez sur Label Emmaüs des objets en quantité, à tout petit prix et à portée de clic !

Mais cette comparaison a sans doute eu l’effet pervers de faire croire que les objets vendus sur Label Emmaüs, et à Emmaüs en général, parce qu’ils nous ont été donnés, ne « couteraient rien » à revendre, un peu comme sur le Bon Coin : on y revend des objets à prix dérisoire, pour s’en débarrasser surtout.

Mais Emmaüs est tout sauf une brocante géante. La caverne d’Ali Baba que tout le monde connaît n’est que la partie émergée de l’iceberg. En fait, notre seul point commun avec le Bon Coin est de proposer des objets d’occasion. La comparaison s’arrête là.

Chacun son métier, et celui d’Emmaüs est de proposer une place dans la société à des personnes qui en sont exclues, et ce depuis 70 ans.

L’objet, support du travail social à Emmaüs

Il paraît qu’une simple image est plus parlante que mille lignes d’explication. Alors on ne va pas verser dans le mémoire de thèse et plutôt vous montrer en quoi consiste concrètement le travail des structures Emmaüs. Vous expliquer où va votre argent quand vous achetez à Emmaüs, que ce soit en magasin ou sur label-emmaus.co.

Nous avons fait l’exercice de décortiquer quatre comptes de résultats de structures Emmaüs. Voici 4 infographies pour comprendre où va votre argent quand vous faites un achat à Emmaüs :

La communauté Emmaüs Liberté : 

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L’info en + :

Pas besoin de montrer les bons papiers ou de remplir x formulaires pour avoir un toit en communauté Emmaüs. Faire vivre cette utopie de l’accueil inconditionnel est un travail de tous les jours, mais constatez par vous-même : aujourd’hui près de 30 nationalités se côtoient à la communauté Emmaüs Liberté. Illustration rare, s’il en est, d’un vivre-ensemble concret. A Emmaüs d’ailleurs, on préfère parler de « faire-ensemble ».


Le chantier d’insertion Emmaüs Défi : 

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L’info en + :

Emmaüs Défi est né à l’abri des tentes plantées le long du canal Saint Martin en 2007, au plus près des réalités de ceux qui vivent dans la rue. Cette structure Emmaüs a développé un parcours d’insertion original, qui permet à des personnes éloignées du monde du travail de reprendre un rythme progressivement grâce au dispositif Premières heures.


L’entreprise d’insertion le Relais Val de Seine : 
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L’info en + :

Le Relais Val de Seine pense l’insertion au sens large, et cherche surtout à créer de l’emploi, en CDI-sant ses propres salariés en insertion grâce à la croissance de l’activité. En 30 ans d’existence, le Relais a créé 2000 emplois, avec un joli pied de nez à la Crise, puisque ce modèle d’entreprise insérante est né dans le Nord, sur les restes de l’industrie textile et grâce au recyclage textile.


Le comité d’amis Emmaüs 88 : 

L’info en + :

Même les gens de Nancy ne savent pas toujours situer Neufchâteau, et pourtant l’association Emmaüs 88, qui vit grâce à la détermination de ses bénévoles, a réussi à faire son premier recrutement dédié à l’activité e-commerce, deux mois seulement après le lancement de Label Emmaüs. Quand l’innovation numérique s’exprime dans des territoires délaissés, c’est encourageant, non ?

Par un simple geste, qui allie l’utile et l’agréable, chacun peut soutenir ce travail social : soyons tous acheteurs, tous donateurs, et soyons tous acteurs !

 

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